Contexte C’est la deuxième édition du parcours Land Art de Saran, qui se tient au printemps 2024, le long d’un sentier aménagé autour du château de l’étang, qui accueille des expositions d’arts plastiques depuis 1989.
Intervention Que l’on recherche un logement insolite, que l’on veuille s’échapper du monde réel comme un baron perché 1, ou encore que l’on milite pour une zone à défendre [ZAD], grimper et vivre dans les arbres est ce rêve d’enfant qui devient parfois réalité. Nous suggérons d’illustrer le propos en installant divers éléments comme une petite maison, des plate-formes, des échelles… tous peints du même rouge, et qui créent comme un lieu de vie entre plusieurs arbres. L’habitant du lieu ne sera pas représenté, laissant libre cours à chacun d’imaginer qui il peut être : amoureux des arbres, ermite, « écureuil » 2 ?
1. Le baron perché, Italo Calvino, 1957.
2. Les militants des zones à défendre qui se perchent dans les arbres pour s’opposer à leur abattage ont choisi de s’appeler les « écureuils »
Context This is the second edition of Saran’s Land Art trail, which has held in spring 2024, along a path laid out around the château de l’étang, which has been hosting visual arts exhibitions since 1989.
Intervention Whether you’re looking for an unusual place to live, want to escape from the real world like a ‘perched baron’ 1, or are campaigning for a zone à défendre [ZAD], climbing and living in trees is a childhood dream that sometimes becomes reality. We suggest illustrating the point by installing various elements such as a small house, platforms, ladders… all painted the same red, and creating a kind of living space between several trees. The inhabitant of the place is not represented, leaving everyone free to imagine who he or she might be: tree lover, hermit, ‘écureuil’ 2?
1. Le baron perché, Italo Calvino, 1957.
2. Zone à défendre’ activists who perch in trees to oppose their felling have chosen to call themselves “écureuils” [squirrels].